Voyage en Ethiopie, le berceau du café

Eric Duchossoy, notre torréfacteur et dénicheur de grands cafés, revient d’un périple de deux semaines au cœur de l’un des pays à l’origine du café : l’Ethiopie.

Quand on atterrit à Addis-Abeba, à 2300 m d’altitude, on ne se doute pas que l’Ethiopie est le pays le plus vert d’Afrique. Mais dès que l’on quitte la capitale, on retrouve des vallées fertiles et des montagnes au climat doux, parfaites pour les caféiers.

La culture du café est une des premières ressources du pays : elle occupe une superficie de 400 000 hectares et la production totale tourne autour de 230 000 tonnes par an dont plus de la moitié est consommée au niveau local, ce qui est rare pour un pays africain.

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Toujours à la recherche de nouveaux producteurs, Eric a pu visiter des terroirs réputés pour leurs arabicas d’exception.

D’abord la région de Sidamo et Yirga Cheffe, où les cafés sont lavés, car l’eau y est disponible. Ils développent des arômes subtils, avec un goût à l'acidité légère et très parfumé.

Puis les montagnes autour de Harrar, cette cité pleine de charme où vécu Arthur Rimbaud. Le Harrar est considéré comme le meilleur café séché du monde pour sa saveur typique de moka, à l'acidité moyenne, aux notes de cuir, d’épices et de cerises fermentées.

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La caféiculture éthiopienne a su garder un côté artisanal et est souvent le ressort d’exploitations familiales. Partout, la population locale prend part à cette culture du café très peu mécanisée : les femmes font la récolte, le tri des fruits, s’occupent du séchage sur les claies…

Dans leurs robes traditionnelles, aux couleurs vives, elles préparent aussi la cérémonie du café, appelé « jebena buna », un vrai rituel auquel vous ne pouvez pas échapper. Après une torréfaction sur des plaques d’argiles, et une mouture au pilon, le café est infusé dans une carafe typique « jebena ».

Et pour les remercier vous leur direz « Galatoma » !

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